1er Couplet
On va chanter les lycéennes, leurs si beaux yeux et leurs chapeaux.
On va chanter les Oraniennes qui furent les reines du bled à Choupot.
On prétend que les Italiennes, filles du Sud, ont le sang chaud.
Mais ce sont les Valenciennes qui sont souveraines du vrai gaspacho.
On oublie tout, avec le soleil d’Alysgo,
On tient le coup, on a le sang et le cœur chauds,
Le seul désir qui nous entraîne, dès qu’on a laissé nos machos,
C’est de goûter une semaine à l’aventure avec le soleil d’Alysgo !
Refrain
Alysgo, Alysgo….
Sous ton soleil qui chante, hi, le temps paraît trop court
Pour goûter au bonheur de chaque jour
Alysgo, Alysgo….
Tes filles sont ardentes, oui, et tu seras toujours
Le paradis des cœurs et de l’amour
2ème Couplet
Une aventure lycéenne, avec le soleil d’Alysgo,
Ça dure à peine une semaine, mais quelle semaine
Et quel crescendo !
Le premier soir, on se promène, on rêve à notre Eldorado
Puis le deuxième, on se déchaîne, plus rien ne nous freine
On part au galop.
On oublie tout, avec le soleil d’Alysgo,
On tient le coup, on a le sang et le cœur chauds,
Si vous avez un jour la veine de rencontrer les Alysgo
Allez goûter une semaine à l’aventure avec le soleil d’Alysgo !
Refrain
Elle ressemblait à un fanal,
Cette péniche sur le canal,
Qu’on se le dise au fond des cœurs,
Dise au fond des cœurs.
Elle glissait sous les ombrages
Entre les chemins de halage
Au nom de l’Amitié d’abord,
Amitié d’abord
Ses "Fluctuat nec mergitur"
C’était sa vraie nomenclature.
Elle avait pris tant de coups du sort,
Tant de coups du sort.
La Présidente et ses amies
Etaient des filles d’Oranie
Amarrées toutes au même port,
Amitié d’abord
C’étaient pas des amies sortant
Du fameux Lycée Louis le Grand,
De Saint-Germain ou de Passy,
Ou bien de Passy.
C’étaient pas des amies choisies
Par tout le gratin de Paris.
Quand elles se voyaient, elles riaient fort,
Amitié d’abord.
Au rendez-vous des Alysgotes,
Y avait pas souvent de fausse note.
Quand l’une manquait à l’appel,
C’était malgré elle,
Et non jamais, au grand jamais,
Son visage ne se dissipait,
Des ans après, coquin de sort,
Elle manquait encore.
Des chemins on en a pris beaucoup,
Mais le seul qui ait tenu le coup,
Qui n’ait jamais viré de cap,
Mais viré de cap
Se déroule en belle harmonie
Sur le lent chemin de la vie
Et demeure chevillé au corps,
Amitié d’abord
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